jeudi 16 juillet 2009

[FR] Socialisation avec les controleurs du train, Facebookclose de la vendeuse du wagon restaurant

Jeudi dernier, 13h50, je me suis pointé à la gare la bouche en coeur pour prendre le train de 14h en direction de Nancy. Le distributeur automatique m'annonce qu'il ne peut pas me vendre de place en 2e classe. Chouette... Obligé de prendre un billet de 1ère... Sans aucune réduction bien sur, merci la SNCF ;-) C'est pas plus mal me dis-je, j'aurai une prise de courant et pourrait un peu bosser.
J'arrive dans mon wagon, mais au lieu que soit indiqué un numéro de place sur le billet de train, il y avait la mention "place selon disponibilité"... Je fais le tour des wagons 1ère classe, aucune place de libre... Commençant à m'inquiéter sérieusement sur la qualité de confort de ces 4 prochaines heures en train si je n'arrive pas à poser mes fesses quelque part, je me jette sur un des strapontins entre 2 wagons qui commencent à se faire également prendre d'assaut.
Payer 77€ une place en première classe pour se retrouver assis sur un strapontin, non climatisé, bruyant, ça laisse comme une sensation désagréable... Mais je ne me serais pas douté que cette situation m'aurait attiré la sympathie du personnel du train...
Après 15 min de voyage dans ces conditions, je décide de quitter ce sauna pour rechercher, encore une fois, une place libre dans les wagons climatisés. Wagon après wagon, je fini par me retrouver au wagon-restaurant du TGV.
Dans ce wagon, il y avait de mémoire 6 personnes assises aux tables, personne au bar (à part une petite vieille qui venait prendre un café de temps en temps) et surtout, une vendeuse assez mignone, brune, souriante (commerçante je dirais) mais avec le BL de celle qui te remettra à ta place si tu commence à être lourd...
J'arrive avec mon plus grand sourire, elle me le rend.

Moi :
Ah, et bien on est bien ici... C'est climatisé... Ça me change de mon strapontin...

Elle :
Ah, vous n'avez pas de place ? Le train est vraiment blindé aujourd'hui, j'ai rarement vu cela


Puis, me souvenant que je n'avais encore rien mangé, je prend la carte et la regarde avec circonspection...

Moi : Je vais prendre le 3 fromages
Elle : Desolé, on n'en a plus de celui-là
Moi, avec grand sourire et BL de circonstance : Evidemment, le seul qui était à un prix raisonnable !
Elle : :-)
Moi : Et sinon c'est quoi le (sandwich dont je ne souviens plus le nom) ? C'est bon ?
Elle, sortant le sandwich : C'est ça. Mais c'est le seul que je n'ai encore jamais goûté...
Moi : Très bien, je vais l'essayer... Mais si c'est pas bon vous aurez de mes nouvelles ;-)
Mettez-moi un red bull avec.
Elle : Ca fera [Prix exorbitant pour un sandwich + une boisson, mais hélas réel]
Moi, sourire + BL adapté : Arrg, un bras... + Tend la carte bleue
Elle : :-) :-)
Elle : Par contre, il n'y a plus de red bull au frigo :-(
Moi : Ah non, ça c'est honteux ;-) Payer plein pot un billet de première pour se retrouver assis sur un strapontin, avec en prime rupture de stock de sandwich et red bull chaud, ça fait trop pour un seul homme !
Elle : Nan mais tenez, je vais le mettre ici au frais, et dans 5 min il sera à bonne température... C'est super rapide vous allez voir...
Moi : Bon, vous avez rattrapé le coup, vous avez de la chance ;-)


Je prend mon sandwich et m'eloigne à une table, lui tourne le dos et mange.
Pendant ce temps elle se fait rejoindre par un collègue, ils discutent. Une fois mon sandwich terminé je retourne les voir, récupère mon red bull et discute avec le mec.

Lui : Vous allez pas dormir si vous buvez ça maintenant
Moi : Ah ben c'est bien le but, blabla soirée à Lyon, blabla soirées qui m'attendent à Nancy, blabla social proof + DHV (désolé faut que j'abrège mais je vais pas commencer à détailler les conversations avec les mecs non plus...)
Moi : Mais comment ça se passe, vous partez le matin au boulot, mais comme vous êtes dans un train qd vous sortez du travail vous êtes à 700km de chez vous, non ?
Lui : M'explique comment ça fonctionne et qu'ils se retrouvent tjrs à leur point de départ (je savais déjà tout cela, ma belle-famille étant une famille de cheminots, et je sais aussi qu'ils aiment bien en parler)
Moi : Ah ben ça doit être un sacré bazar à organiser tout ça...
Elle, s'incruste dans notre discussion et cherche la validation : Oui mais blablabla, depuis qu'on été racheté par les Italiens blablabla (si vous saviez ma petite dame tout fout le camps etc)
Elle : Et sinon il était bon le (sandwich qu'elle m'a refourgué)
Moi : Bof, il cassait pas 3 pattes à un canard
Lui : Ah ben c'est le pan bagnat thon salade qu'il faut prendre c'est le meilleur
Elle : ah ben y en a plus
Moi : Decidement c'est une malédiction

Etc... Vous voyez le niveau. On continue de fluffer elle, moi et son collègue, jusqu'à l'arrêt à Dijon. Là, elle et son collègue sortent une cigarette et font mine de se diriger vers la sortie. Ils s'arrêtent à ma hauteur, se disent au revoir devant moi tout en étant tournés vers moi de telle manière que je sois au milieu d'eux et que ce soit naturel que je dise également au revoir au collègue.
Lui : Bon, bonne continuation, je descend ici
Elle : Moi je vais fumer une cigarette
Moi : Oui bonne idée, et après vous me payerez un café.
Elle et lui, amusés, se regardent en rigolant : Ah bon ? Comme ça ?
Moi : Ben oui j'ai plus de sous...
Lui : Bon ben ça se négocie, vous avez une montre, des bijoux, qqchose ?
Elle : Commence à prendre mon poignet pour regarder ma montre
Moi, retire sa main : Non mais sérieusement. La dernière fois que j'ai du voyager sur un strapontin, qu'il n'y avait plus de sandwich et du red bull chaud, j'ai eu droit à une petite compensation.
M'adressant au collegue : Dites-lui, vous !
Lui, amusé, s'adresse à elle en lui faisant un clin d'oeil : oui, je serai toi je lui offrirai
Elle, concaincue : OK, je descend fumer et je vous fait ça tout-à-l'heure
Moi : :-) :-) :-)


Me retrouvant seul dans le restaurant, je décide de retourner à mon strapontin, 2 wagons plus loin, afin de revenir un peu après le départ du train pour éviter qu'elle ne me voit l'attendre comme un toutou et par la même occasion créer le manque (malgré l'affluence dans le train, les gens ne se battaient pas pour le bar et c'est je pense toujours plus sympa de passer le temps avec un mec sympa que de rester toute seule derrière son bar, d'autant plus que je savais pertinement qu'elle se retrouverait sans son collègue).

10 min après que le train se soit remis en route, je retourne au wagon restaurant. Elle etait à son poste comme prevu. Une cliente regardait la carte sans avoir l'air de vouloir commander.

Moi : Tu croyais quand même pas que j'avais oublié mon café ?
Elle : Un expresso
Moi : Non, plutôt un allongé
Elle : Et Monsieur est exigeant ! :-)
Moi : Non, c'est juste que je prend mon café comme les gonzesses. Et avec 2 sucres en plus, tu vois ça ?
Elle : Oui, c'est vrai que les cafés italiens sont vraiment trop fort
Blablabla


Soudain 2 contrôleurs se ramènent. Elle leur offre un café. Ils se mettent à discuter tous les 3.
Perso, j'ai un peu de mal avec les contrôleurs... Je suis déjà tombé sur des cons mal lunés qui abusent de leur pouvoir (genre qui font payer 45€ d'amende pour bagage encombrant alors que j'emmerdais personne) et je n'en ai pas un merveilleux souvenir. Mais là, il fallait que j'arrive à m'integrer dans leur conversation, que je la recadre pour que je l'anime, tout comme je l'avais fait auparavant.

Contoleur1 : Et en plus je suis sur qu'ils vont nous arrêter à je-sais-pas-ou à cause du tour
Controleur2 : Ah, le tour de France m'en parlez pas ma bonne dame blablabla
Moi : (qu'est-ce que je pourrais bien dire...)

Contrôleur1 : Ah pis t'as vu, ils ont encore supprimé 15 postes blabla
Controleur2 : Ah, m'en parlez pas ma bonne dame on ça devoir se retrouver à blablabla machin ouinouin et de mon temps ça serait pas passé comme ça
Moi : (mais enfin qu'est-ce que je pourrais bien dire...)

Contrôleur1 : Enfin ça va là il fait bon ici c'est pas comme hier il faisait trop chaud
Moi : Oui ben on voit que c'est pas vous qui êtes obligé de voyager entre 2 wagons non climatisés, c'est un vrai sauna là-bas...
Contrôleur2 : Ah, vous avez pas réussi à avoir de place ?
Moi : Vous rigolez ? J'ai payé une place en première classe parce que y avait plus de place en 2nde et je me retrouve sur un strapontin...
Contrôleur2 : Ah ça mais c'est pas normal, je le dis franchement ma bonne dame blablabla

Puis :
Fluff sur les différents sujets de conversation qu'ils venaient d'aborder (tour de France, syndicats qui ne sont plus ce que c'était mais c'est pareil chez nous etc...)


Contrôleur2 (devant controleur1 et ma cible) : Et vous venez d'où ? Vous faites quoi dans la vie sans être indiscret
Moi : Etudiant en Medecine (merci DHV)
Contrôleur2 : Question habituelles un peu con sur le nb d'années d'études et tout le reste...


Puis fluff sur :
- les bars et boites ou les agents sortent dans les différentes villes qd ils sont en mission sur 2 jours + intégration de la serveuse à la discussion
- les coins où sortir à Lyon (elle vient de là)
- ses piercings et tatouages (piercing sur la langue, tatouage sur la nuque), si un piercing m'irait, où aller pour le faire ...
- tout cela pendant que le contrôleur draguait une cliente (comme un gros lourd à coup de "vous avez de jolis yeux")... Du coup on commentait la situation avec ma cible
- a un moment la cliente (une 5,5 rousse de Montpellier, 22-23 ans, apparement blasée des mecs et ne suportant pas de se faire draguer) croyait même que j'etais moi-même un contrôleur (à ce stade de l'interaction je tutoyais ma cible et les 2 contrôleurs et je les appelais par leur prénom).

En arrivant à Nancy, les 2 contrôleurs retournent dans leur wagon, la cliente aussi. Je me retrouve seul avec la vendeuse.

Moi : Ecoute V. Je te trouve sympa, alors je vais prendre ton numéro et on essayera d'aller boire un verre sur Lyon à l'occasion
Elle, manifestement gênée : Nan, ça va pas être possible à cause de mon mec blablabla
Moi : Il faudra bien que je te retrouve pour te fouetter si le pierceur que tu m'as indiqué me rate ! Et si tu me donnais ton Facebook ?
Elle : OK

**FacebookClose**

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